L’idéal mobilitaire. Décloisonnements et injonctions à la mobilité

Hier, j’intervenais à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, dans le cadre d’un groupe de travail consacré à l’étude des mobilités. J’y ai présenté les travaux que j’ai menés avec Bertrand Montulet et qui ont abouti à la formalisation de l’idéal mobilitaire. J’ai aussi abordé les questionnements que ces recherches avait fait naitre au sujet de la prison et de sa légitimation.

L’intervention est relativement longue, mais très complète, je pense.

Notez que le livre « La société sans répit. La mobilité comme injonction » paraitra en janvier aux Editions de la Sorbonne, sous ma signature et celle de Bertrand Montulet. Il sera préfacé par Vincent Kaufmann.

M le maudit, un film criminologique?

Dans le cadre du cycle de projections « Punir? Straffen? » organisé à la Cinematek (Bruxelles) à l’occasion des 20 ans de la direction opérationnelle criminologie de l’INCC, j’ai eu le plaisir de proposer un commentaire criminologique de « M le maudit », le classique de Fritz Lang.
J’ai tenté d’y indiquer en quoi ce film évoquait les questions majeures de la criminologie.

Le texte de mon intervention est disponible ici en français et en version bilingue.

Enregistrement de mon intervention bilingue, français/néerlandais.

Quel avenir pour les bases de données ADN?

Dans le cadre de la Journée nationale ADN organisée à Bruxelles le 26 avril 2018 par l’INCC, l’Université de Gand et la Vrije Universiteit Brussel, il m’était demandé de réagir en clôture de la section « Recommandations et usages politiques ». J’ai tenté de pointer un des défis essentiels des années à venir: la gestion de l’élargissement des bases de données ADN et d’interroger les développements envisagés au regard des idéaux démocratiques qui sous-tendent nos Etats.

L’enregistrement de mon intervention est ci-dessous (son uniquement):

Une loi pénitentiaire, pour quoi faire?

Hier, je présentais, dans le cadre du Génépi Belgique, une conférence sur la  loi pénitentiaire belge de 2005, dite « loi de principes ». Il y a surtout été question du nouveau type de justification de la prison qu’elle introduit: une légitimation par l’ouverture de la prison et par la mobilisation des détenus.

Vous pouvez accéder au diaporama et à l’enregistrement de ma présentation:

Les acteurs du conflit. Trois modèles de « justice »

Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir d’intervenir au colloque « Femmes, justice et répression » organisé par l’association Garance. J’y ai présenté trois modèles classiques de justice et leur appréhension des conflits (notamment des violences faites aux femmes). L’ambition était d’attirer l’attention sur les choix politiques à faire lorsqu’on cherche auprès de l’appareil de justice, un soutien dans la lutte contre les violences de genre.

Une prison sans limites. Porosité ou extension ?

Ce matin, j’intervenais au séminaire du GERN  « Architecture carcérale contemporaine : matérialités, utopies, prospectives », au cours de la journée intitulée « L’utopie pénitentiaire et les modèles carcéraux ».

J’y abordais la question de la légitimation de la prison par la porosité de ses frontières.

Vous pouvez en trouver l’enregistrement ici.

Bringing in Mobility Studies

Aujourd’hui, j’ai présenté une contribution préparée avec Luc Robert et Benjamin Mine, sur l’utilité des « études de mobilité » pour comprendre le développement des restrictions géographiques imposées aux délinquants sexuels.

Retrouvez ici l’enregistrement de l’intervention:

Mobilités changeantes, mobilités intriquées

La revue en ligne espacestemps.net publie un numéro spécial consacré au changement des mobilités et par les mobilités. J’y publie, avec Vincent Kaufman (EPFL/LaSUr), un article intitulé « Mobilités changeantes, mobilités intriquées ». Nous y défendons l’idée d’une extension des études de mobilités aux mobilités non matérielles et donc l’extension de l’intérêt pour les mobilités à des champs bien plus diversifiés que ceux habituellement couverts par ces démarches scientifiques.

L’article est en accès libre ici.

gare du Midi, Bruxelles

From confinement to monitoring The carceral as management of the transitory

Aujourd’hui, j’ai présenté une contribution au congrès annuel de l’AAG, à Boston, dans l’atelier « Carceral Geographies ».

J’y interroge l’évolution des temporalités carcérales sous le poids de la mise en place de nouvelles techniques de monitoring.

Comme d’habitude, tout est visible sur YouTube et la contribution est lisible ici en anglais et ici en français.

 

Prison, Legitimacy Through Mobility?

Je viens de recevoir mon exemplaire d’un ouvrage auquel j’ai contribué.

Sous le titre « Carceral Mobilities, Interrogating Movement in Incarceration » (Routledge), se développent 17 contributions interrogeant les rapports entre prison et mobilité.

Dans ma contribution, intitulée « Prison, Legitimacy Through Mobility? », je me penche sur le recours au registre de la mobilité pour légitimer la prison. Il ne s’agit pas seulement de déplacements physiques, mais aussi de mobilités non matérielles, qui se donnent à voir via des appels à la mobilisation de soi, à la prise d’initiative, à la flexibilité, etc.

Vers la présentation de l’éditeur.

Carceral Mobilities