A l’occasion du 25ème anniversaire des conseiller·es en mobilité de la Région wallonne, j’ai été invité à présenter mes travaux sur notre rapport contemporain à la mobilité. L’occasion de proposer de penser le travail des conseiller·es dans un cadre plus large, celui qui nous amène à accorder une importance primordiale à la mobilité.
Une capture de l’intervention a été réalisée et mise en ligne par les organisateur·ices.
Le 27 août, dans le cadre d’un atelier organisé par le RS 11 « Sociology of Spatial Mobilities », j’ai fait une présentation intitulée « Rethinking « Spatial » Mobilities In The Light Of The Mutations Of Carcerality ».
Vous pouvez en écouter un enregistrement audio ci-dessous (en anglais).
L’abstract était le suivant:
Our presentation aims to interrogate the concept of « spatial mobilities » by delving into a contemplation of the nature of space. Consequently, our reflections will be grounded in an examination of the parliamentary documents pertaining to the Belgian penitentiary law. This 1200-page corpus constitutes a cohesive effort to reevaluate the prison system in light of contemporary discussions on incarceration. It encapsulates prevailing notions of carcerality and endeavors to formulate a legitimate prison model in accordance with 21st-century standards.
The analysis of this corpus has been facilitated through the use of NVIVO. Central to these documents are themes of space, time, and mobilities, which will serve as a foundation for proposing a novel perspective on these concepts and, more broadly, their significance in both physical and non-physical realms.
We aim to illustrate how the prison, with its considerations of (im)mobility, porosity, openness, social inclusion, as well as the circulation of goods, services, and culture, enables us to contemplate the interconnection of spaces, whether physical or otherwise. Through this tangible example of a spatial and mobility dispositif, we intend to advocate for a reevaluation of our understanding of these categories.
Hier, sur la 3ème chaine de la RTBF, a été diffusé le documentaire « Réinsertion ». Il était suivi d’un débat auquel j’ai pris part, aux côtés de d’Annie Devos, Serge Thiry, Manuela Cadelli et Coraline De Spirlet.
Il y a été question de la persistance de la #prison au cœur de notre système pénal, des tentatives de diminuer la population carcérale, des difficultés de la réinsertion et de l’augmentation de la punitivité dans notre société.
La conférence que j’ai donnée à la Haute Ecole de la Province de Namur le 29 novembre dernier a fait l’objet d’une captation par MaTélé. Le montage vient d’être terminé et la vidéo peut être vue en ligne.
J’y aborde, à destination d’un public d’enseignants et d’étudiants, ce qui fait qu’il nous semble si nécessaire d’être mobiles, au point que nous nous épuisons dans un mouvement frénétique.
Dans le cadre de son cycle Pour un numérique critique et humain, Point Culture m’a invité à parler mobilité, tracing numérique et privation de liberté. L’occasion de réfléchir à la manière dont notre rapport à l’espace-temps et à la mobilité pèse sur les pratiques d’enfermement répressif.
La vidéo est visible gratuitement sur leur site et sur Youtube.
L’enregistrement de mon intervention à l’occasion de la 4ème Carceral Geography Conference est désormais en ligne… avec l’ensemble des présentations de ces deux journées. Sous le titre « A prison in superimposed states. On the ambiguities of the contemporary carceral project », j’y interroge la manière dont les visions actuelles de la prison sont soumises à une double tension: 1/ entre l’affaiblissement de la prison par son ouverture et la promotion de la mobilité, d’une part, et la résistance d’une prison orientée vers sa mission de sécurité, d’autre part; et 2/ entre une prison solide, mais soumise au règne du droit, d’une part, et une prison où la flexibilité et l’informel ont pris le relais du régime de faveur d’autrefois.
Le groupe de réflexion sur les mobilités « Movin’On » m’a interrogé au sujet de notre rapport à la mobilité et à l’immobilité. Il y a notamment été largement question du confinement, qui a profondément bouleversé notre rapport aux mouvements…
Vous en trouverez un extrait vidéo sur LinkedIn, mais, surtout, une version intégrale audio (14′) sur Soundcloud.
La chaine YouTube du Centre d’action laïque publie aujourd’hui l’interview que je leur ai accordée à propos des relations entre l’actuelle pandémie de COVID-19 et la manière dont nous vivons et valorisons la mobilité.
Il y est notamment question de la manière dont il nous faudra, au sortir de la crise, réfléchir à la place que la mobilité doit occuper dans nos sociétés.
Le Forum Vies Mobiles vient de mettre en ligne des versions plus longues (13 minutes) de la présentation des travaux que je mène avec Bertrand Montulet qui avait été enregistrée à l’occasion de la préparation de l’exposition « Mobile/Immobile ». Vous y retrouverez une présentation succincte des développements de notre réflexion sur notre rapport contemporain à l’espace-temps et à la mobilité, ainsi que sur les conséquences individuelles et collectives de ces changements.
Samedi 19 avril, j’ai participé à l’émission « Les éclaireurs », animée par Fabien Vander Meersche, sur La Première (RTBF). J’y étais aux côtés de Séverine Robert (physicienne) et de Nicolas Dendoncker (géographe). J’y présentais l’ouvrage que j’ai coécrit avec Bertrand Montulet, « La société sans répit. La mobilité comme injonction ».